L’avion du pape s’est posé peu après 16 heures locales, à l’aéroport Marseille-Provence, à Marignane. En fauteuil roulant, François a été accueilli par la Première ministre française Élisabeth Borne.

Pendant son vol, qui l’emmenait de Rome à la cité phocéenne, il a donné le ton, rapporte notre correspondant au Vatican, Camille Dalmas. « J’attends beaucoup de ce voyage », a-t-il en effet assuré.

Répondant à quelques questions des journalistes embarqués avec lui, il a commenté les arrivées massives de migrants à Lampedusa qui ont eu lieu ces derniers jours. Un lieu qu’il avait visité en 2013.

François dénonce le « cimetière » qu’est devenu selon lui la Méditerranée. Sur cette question, il a parlé de cruauté et de manque d’humanité.

Visiblement ému, il a aussi regretté qu’après avoir traversé le désert, et affronté les trafiquants en Libye, les migrants soient jetés à la mer. Des paroles qu’il veut porter à Marseille.

Le souverain pontife décrit la ville comme une porte, une fenêtre de la Méditerranée. « J’espère avoir le courage de dire tout ce que je veux dire », a-t-il confié une vingtaine de minutes avant que son avion atterrisse.

À noter que le chef de l’Église catholique étant sensible à la cause environnementale, Mme Borne a profité de son bref tête-à-tête avec lui pour lui remettre le document sur la planification écologique de son gouvernement.

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