Ce qu’il faut retenir du coup d’Etat au Niger

Des militaires en treillis annonçant prendre le pouvoir, soutenus ensuite par l’armée, des partenaires occidentaux qui condamnent, une médiation des pays voisins : le coup d’État au Niger, encore plein de zones d’ombre, est le troisième du genre au Sahel, ébranlant encore une région déjà au bord du gouffre.
Le chef d’état-major, le général Abdou Sidikou Issa a annoncé jeudi que « le commandement militaire des Forces armées nigériennes (FAN) » avait « décidé de souscrire à la déclaration » des putschistes afin d’« éviter une confrontation meurtrière entre les différentes forces ».
Mercredi soir, des militaires putschistes pour la plupart inconnus avaient annoncé sur la télévision nationale avoir renversé le président démocratiquement élu Mohamed Bazoum, au pouvoir depuis 2021.
Dans cette allocution, le colonel-major Amadou Abdramane a annoncé la suspension des institutions et la fermeture des frontières du pays, justifiant le coup d’État par « la dégradation continue de la situation sécuritaire » au Niger.